Derrière son petit air innocent, voire trop sérieux même, se cache une libertine à l’appétit sexuel démesuré. Démonstration.
Dis-nous Lola, si tu pouvais coucher avec une célébrité, qui choisirais-tu ?
Colin Farrell. Il a vraiment une gueule. J’aime beaucoup son style, assez bad boy. Il me fait craquer.
Ah, bon, plus jouable alors, un acteur du porn ?
Greg Centauro ! En priorité car sinon je dirais Nacho Vidal. Mais Nacho il va me faire mal, je sais déjà qu’il va me dérouiller. Il aime bien détourner les petites nénettes qui font trop sérieuses. Le seul problème avec c’est qu’il est à Budapest, et que je ne compte pas y aller prochainement…
Parlons plus concrètement alors, que préfères-tu chez un homme ?
En général, le regard, parce que tout passe par le regard. Ou la bouche. Après, au niveau sexuel, c’est plus les caresses, mais ciblées, sur les zones érogènes. Le mec, s’il arrive à me faire vibrer rien qu’en me caressant, c’est génial, mais par contre, si je ne ressens rien, je prends mes affaires et je me casse.
« J’aime bien le foot fetish »
Et ce que tu préfères chez toi ?
J’aime bien jouer avec mon regard. Vu qu’avec les lunettes j’ai un regard assez sage, j’aime bien regarder les gens droit dans les yeux en mettant une petite touche coquine. Ca m’amuse beaucoup. C’est la chose que je préfère, au moins dans mon visage.
Quel est le moment que tu préfères dans une scène ?
L’éjaculation. Parce qu’au début, on imagine toujours où le mec va éjaculer, mais en fait, t’as toujours la surprise au dernier moment. Par exemple, au départ, il est sensé jouir sur mes seins et à la fin, il jute sur mes pieds ! Mais j’aime bien les scènes foot fetish, c’est sympa je trouve.
Quelle est la scène qui t’as le plus excitée jusqu’à présent ?
Ma toute première, parce que c’était encore tout nouveau et j’avais du mal à faire la part des choses entre le privé, le libertinage et le travail, donc c’est certainement celle où j’étais le plus ouverte au plaisir. Et celle qui était la plus drôle à tourner, c’était avec Daria Vladina chez B. Root parce qu’on a passé des heures à se faire jouir mutuellement et on n’en pouvait plus à la fin, on rigolait tellement on était rouge et on avait chaud !
Quel était ton plus gros fantasme quand tu étais ado ?
Hum, le faire avec une fille ! J’ai été porté sur ça très tôt mais je n’ai pas osé expérimenter tout de suite. Mais maintenant que j’y ai goûté, je suis en manque de fille assez régulièrement !
Quel est ton plus gros fantasme actuellement ?
Oh là ! J’en réalisé la plupart de mes fantasmes en fait. Alors je dirais que c’est de le faire dans l’avion ou peut-être dans un train. Mais dans un train, je l’ai presque réalisé récemment en fait… J’ai fait une fellation à un contrôleur !
« Une scène sur le toit de Hot Vidéo, ça le ferait bien ! »
Ah quand même ! Et comment en es-tu arrivée là ?
En fait j’étais en tenue pour aller faire une scène, avec une jupe assez courte, un décolleté et une belle paire de bottes, et le contrôleur était un petit jeune assez mignon. Et puis j’ai commencé à discuter avec lui et quand il a eu terminé de contrôler tout le monde, il est repassé à côté de moi et là je lui ai donné mon flyer avec un petit mot dessus en lui disant qu’il me plaisait bien et que j’aimerais bien le revoir en dehors du train… Quelques minutes plus tard, il est revenu me voir pour me demander mon numéro de téléphone. Et comme je l’ai bien chauffé, on est parti dans le local technique… et voilà !
Oh, c’est pas drôle, il n’y a même une histoire d’infraction où tu payes ton PV en nature…
Ah non, je ne suis pas le genre de fille à me retrouver en infraction, moi !
Dommage… Parlons décor alors, quel est celui qui t’exciterait le plus pour une scène ?
Je ne sais pas trop. La piscine me disait bien mais je l’ai déjà y a pas longtemps en fait. Peut-être en extérieur alors. Mais genre à la lisière d’un bois ou un truc comme ça…
Ah, donc si on te propose un truc sur le toit des bureaux de Hot Vidéo, ça te branche pas du tout ?
Ah si ! Ca peut être marrant, ça peut être très sympa, surtout que j’aime bien l’exhib. Mais ça risque de partir en vrille rapidement avec tous les mecs qu’il doit y avoir par ici… Faudra négocier pour ma prochaine visite alors. Une scène sur le toit de Hot Vidéo, ça le ferait bien !
Combien de fois as-tu couché avec quelqu’un sans rien connaître de son identité ?
Oh ! Je les compte pas ! Ca arrive assez souvent en fait. Il suffit qu’en boite je sois excitée par un mec et que j’ai envie de baiser et puis voilà ! Hum, disons qu’il doit y en avoir une trentaine au total. Je vais être petite joueuse sur ce coup là parce que je préfère quand même connaître un petit peu mon partenaire, c’est mieux. Mais une trentaine à 22 ans, c’est quand même pas mal, il me semble, non ?
C’est un score honnête, oui… Alors imagine que tu es dans un bar quand un inconnu se glisse derrière toi et t’allume avec une voix chaude et sensuelle. Il te fixe une seule règle si jamais tu veux coucher avec lui, c’est que tu ne peux voir son visage à aucun moment. Quelle est ta réaction ?
Oh non ! Ca c’est pas cool ! Je lui dit non. J’ai besoin de voir la personne, je suis visuelle. J’ai vraiment besoin de voir la personne avec qui je couche. C’est pas un tue l’amour, mais imagine si le mec est super bien foutu mais qu’il a une sale gueule… Y a forcément un moment où tu vas le voir !
« Mon aventure la plus folle ? Une partouze avec des pompiers »
Tu rentres d’une soirée un peu arrosée en charmante compagnie. Il n’y a pas grand monde dans le métro et la personne qui t’accompagne commence à te chauffer et veut que tu glisses la main dans son pantalon. Es-tu capable de le faire ?
Oh oui ! Facile même, je l’ai déjà fait !
Ah ! Tu vas jusqu’où alors ?
Si y a vraiment personne, où que tout le monde paraît assez éméché, je peux aller loin. Genre jusqu’à la pénétration par exemple. Mais j’ai déjà fait loin en fait. Avec un fille par contre… Elle était assise juste en face de moi, on était toutes les deux en minijupes et on était trop éméchées pour rentrer en voiture, et dans les transports je lui ai quand même mis quatre doigts ! Alors évidemment, elle a terminé la nuit chez moi et c’était bien chaud…
Et tu le ferais aussi dans un taxi ?
Oh, c’est assez discret. La nuit les conducteurs font pas forcément très attention, ils sont là pour conduire avant tout donc je pense que je peux aller assez loin. Sans doute jusqu’à une fellation pour un homme et un cunni pour une fille…
Et avec le conducteur ?
Jusqu’à la pipe, ouais, facile.
Pour payer la course ?
Pour payer la course, oui… Je l’ai déjà fait et je l’ai revu en dehors parce qu’il était vraiment trop charmant ! Et du coup, on se revoit de temps en temps et c’est déjà arrivé qu’il me conduise sur une scène. Sans me faire payer, bien évidemment.
Quel est le truc le plus fou que tu aies jamais fait ?
Une partouze dans une caserne de pompiers… Avec des hommes et des femmes ! C’était l’été dernier. J’ai rencontré un pompier sur un site de rencontres, on cherchait tous les deux du cul, et un soir il m’a dit qu’il n’y avait pas grand monde à sa caserne alors il m’a invitée. Je suis allée voir à la caserne et une fois que les horaires de visites légales étaient terminées, j’ai fait semblant de partir et je suis revenue par derrière une demi-heure plus tard. On était une dizaine au final, trois filles et sept garçons, mais comme il y avait une des filles qui était lesbienne, en gros j’ai encaissé quatre mecs à moi toute seule ! C’était pas mal… A refaire !
Tu veux dire que ce n’est pas quelque chose qui est organisé régulièrement ?
Malheureusement non. C’est assez compliqué en fait. Déjà parce qu’il faut des nanas vraiment très ouvertes…
Un fantasme, c’est fait pour être réalisé ou pour rester à l’état de fantasme ?
Ca dépend lesquels.
Oui, mais ça dépend ça dépasse…
Je sais. Je dirais que les fantasmes sexuels sont faits pour être réalisés. Mais les fantasmes d’une situation, comme par exemple rencontrer une star, je ne pense pas que ce soit fait pour être réalisé tout le temps…
Donc si je te dis que Colin Farrell doit passer nous voir dans deux heures, ça ne t’intéresse pas du tout ?
Où, quand, comment ? Voilà, je n’ai que ça à dire !
Lola Vinci
Lola Vinci
Lola Vinci
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