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« Le porno n’est pas dégradant »

« Le porno n’est pas dégradant »


Derrière le petit regard innocent de Lena Luminescente se cache une véritable amoureuse du sexe pour qui la baise ressemble à un feu d’artifice.




Qu’est-ce qui t’a poussée à te lancer dans le X ?
Au départ déjà, je suis libertine. Et puis j’étais depuis longtemps attirée par le monde pornographique : les magazines, les films… Et à chaque fois, les modèles étaient mis en valeur. Les filles semblaient toujours épanouies. Alors moi, quand j’ai vu ça, j’ai voulu tenter ma chance, pour voir si je pouvais l’être aussi, épanouie, mise en valeur.

Tu as trouvé ce que tu cherchais ?
Oui, maintenant que je suis dans le X, je me sens mise en valeur. Je me sens plus libérée. Je veux dire que me mettre à poil devant un photographe, ça ne me dérange absolument pas !

Donc tu avais besoin de confiance en toi ?
En fait, avec mon homme, ça ne me dérange forcément pas de me mettre à poil. Mais devant quelqu’un d’autre, surtout pour des photos, ça m’aurait dérangé un peu auparavant. Ce n’est plus le cas maintenant.

Et te mettre à poil devant quelqu’un que tu ne connais absolument pas ?
Ben… C’est ce que j’ai fait pour le Bangtour ! Avant de tourner la scène, à côté du panneau de la ville, je me suis mise à poil pour faire des photos. Les automobilistes passaient mais ça ne me dérangeait pas du tout.

Ca veut dire que tu étais aussi exhib à la base ?
Ca dépend de ce qu’on entend par là. Dans un lieu public, pas forcément, mais bon, me promener sans rien sous ma robe, ce n’est pas forcément pour me déplaire.

Tu le fais souvent ?
Dans la voiture, oui ! Je me mets en robe, je mets les pieds sur le tableau de bord et voilà ! Bon, sur le siège passager par contre, hein !

Mais pas dans la rue ?
Ah si !

Ca t’arrive de faire ta Marylin, alors ?
Euh, non, quand même pas. Je tiens un peu plus ma robe qu’elle. Parce que se promener sans rien dessous, d’accord, mais de là à laisser la robe se lever, c’est une autre histoire !

« A partir du moment où j’ai goûté au sexe, plus rien ne pouvait m’arrêter »

Tu disais regarder beaucoup de films. Tu as toujours été une grosse consommatrice ?
Ah oui quand même ! Avec mon homme, on a une belle collection… On a de tout ! Les scènes Bang Bros comme les longs métrages… En fait, je regarde un peu tout, mais c’est plus intéressant de regarder les longs métrages tout de même.

Ca veut dire que c’est quelque chose que tu aimerais bien tourner ?
Ouais. Jusqu’à présent, j’ai fait que des gonzos, mais j’aimerais bien essayer autre chose. Mais avec ce que j’ai déjà fait, les gens commencent à me connaître, même si je ne suis pas aussi connue que si j’avais fait un long métrage. Dès lors que j’en aurais fait un, beaucoup plus de monde me connaîtra et ce sera plus facile de savoir si les gens apprécient ce que je fais. Donc ce serait vraiment tout bénef. Il faut aussi regarder que ça m’apporterait plus d’expérience car ce serait quelque chose de nouveau pour moi de faire un long métrage.

Tu te sens capable de faire face à toute la partie comédie ?
Oui. Pour moi, j’y arriverai ! Parce que j’ai envie de le faire. Et dès lors que l’envie et la motivation sont au rendez-vous, on peut y arriver !

Ta réussite dans le X, tu la juges sur quoi ?
A partir du moment où j’aurais fait un long métrage et où le public appréciera ce que je fais. Si le public me dit pas que je suis bof, ça me ferait vraiment mal ça. Tandis que s’il trouve que je suis jolie, bien foutue, que ce serait bien que je fasse des longs métrages... Là ça me boostera.

Il te reste beaucoup de fantasmes à réaliser ?
Oui et non. Je dois avouer que j’ai déjà réalisé une grande partie de mes fantasmes… Si je devais révéler mon fantasme actuel par exemple, ce serait d’être appréciée par le public…

Au risque de te décevoir, mais ça risque de ne pas faire bander grand monde ça…
Certes… Mais c’est à cause de la manière dont je le formule. En fait, ce serait lui donner envie de me voir… De me faire défoncer quoi ! Sinon, je peux te parler de mon ancien fantasme : c’était de baiser dans la nature. Et je l’ai fait très tôt ça !

C'est-à-dire, vers quel âge ?
Quand j’avais 16 ans ! C’était peu de temps après ma première fois d’ailleurs. Comme je pensais dès le départ au libertinage, je n’ai pas tardé à réaliser ce fantasme là. Jusqu’à 16 ans, j’étais plutôt sage. Mais après, dès que j’ai commencé à goûter au sexe…. Il n’y avait plus rien pour m’arrêter !

Qu’est-ce qui a déclenché ce comportement ?
En fait, j’ai l’impression de ne pas être désirable. Jusqu’à mes 16 ans, j’avais les cheveux détachés, pas de maquillage… Mais à partir de 16 ans, je me suis sentie beaucoup plus femme. Je me détachais les cheveux, je mettais des robes et puis je me lâchais plus ! Car c’est à partir de là que je me suis rendue compte que je pouvais avoir des petits copains, des plans cul.

C’est marrant parce que t’as un côté douce et innocente.
En fait, en apparence, je suis normale, sage. Mais alors, dès qu’on se met à parler de cul, dès qu’on pratique, alors là, je deviens carrément quelqu’un d’autre. Je deviens beaucoup moins sage du coup. Mon côté innocent retombe.

Un mec qui fait ta connaissance risque d’être très surpris ?
Ouais, je pense. Il me verra comme ça, il pensera que je suis une fille simple, innocente. Que je ne suis pas trop portée sur le sujet. Mais s’il me découvre plus en détails, il risquerait surement de changer d’avis.

« C’est naturel de partager »

T’as déjà laissé des mecs sur le cul comme ça ?
Un ami, oui. On discutait et puis il me demande à quel âge j’avais commencé à coucher. Je lui ai dit 16 ans. Et puis j’ai un peu enchaîné après. Je lui ai dit que j’étais libertine, qu’avec mon homme on rencontrait des couples, qu’on se fait des trios… Il était scotché ! Mais j’ai une libido qui est au top ! Et je me sens libérée, épanouie, bien dans ma peau. C’est nickel ! Et en fait, lui ne concevait pas l’idée de l’amour à plusieurs. L’idée de partager sa femme avec quelqu’un d’autre. Tandis que mon homme, c’est carrément le contraire.

Et pour toi, c’est quelque chose de normal ?
Absolument. C’est naturel de partager. Je ne vois pas ce qu’il y a de tabou là dedans. Avec mon mec, on dissocie les sentiments et le sexe. On est fidèle en sentiments, mais après en sexe… c’est une autre histoire !

Alors justement, quand tu arrives sur un plateau de tournage avec ton petit air innocent, les réalisateurs découvrent subitement une tornade ?
Je pense qu’ils la découvrent quand on commence à tourner. Parce que quand j’arrive, j’ai un style classique. Après, quand je vais me maquiller, que je ressors habillée comme il faut pour la scène, ça change. Et c’est là qu’ils peuvent se rendre compte de mon côté sauvage.

Et à terme, tu veux cultiver ton côté innocent ou sauvage ?
Ca dépend comment j’évolue. Si je donne toujours l’impression d’être une femme innocente et simple après plusieurs années, ça ne me dérange pas. Surtout qu’il y a un côté sympathique. Les gens pensent que je suis innocente, mais dès qu’ils me voient sur une scène, c’est carrément l’opposé. Et je trouve que c’est pas mal comme image de moi. Parce que quand on me voit sur une scène où je fais par exemple une double, les gens restent bouche bée. Mais ils sont contents aussi !

T’aime bien qu’un mec qui te découvre puisse subitement avoir énormément de fantasmes en t’imaginant très chaude ?
J’aime bien l’idée que le mec puisse croire que je suis simple, normale, comme toutes les personnes. Et puis après, quand il me voit sur une scène, il me découvre provocatrice, que je lui fais comprendre avec mon regard que je ne suis pas aussi innocente qu’il peut le croire. J’aime bien quand le mec subitement il fantasme en me voyant. Parce qu’il est surpris. Et puis il a des idées qui débarquent dans sa tête.

Tu ne te sers pas du X pour repousser tes limites ?
Non. Autant je ne vois pas ce qu’il y a de dégradant à faire du porno, autant j’estime qu’il faut poser ses limites. Je reste persuadée que le SM, l’uro et le scato c’est pas glam et qu’en plus, c’est dégradant pour la fille. Moi ce qui m’intéresse, c’est être mise en valeur.