Même s’il reste compliqué de trouver du contenu X en Corée du Nord, de plus en plus de personnes parviennent à s’en procurer grâce aux liaisons avec la Chine et le Japon.
Le porno peut-il servir à réchauffer des relations diplomatiques au plus bas ? Ou plus simplement à entretenir un lien entre plusieurs cultures ? La question se pose après un reportage récent du Chosun Ilbo, un quotidien nord-coréen, sur la facilité pour les habitant du pays à accéder à de la pornographie produite à l’étranger. Et pourtant, le gouvernement tente d’imposer la vente de lecteurs DVD non compatibles avec des vidéos étrangères.
Sous le manteau
« C’est un fait avéré que le Mangyonbong (un navire assurant une liaison régulière entre le Japon et la Corée du Nord, N.D.L.R.) est utilisé pour importer du porno nippon en Corée du Nord », explique dans les colonnes de l’hebdomadaire Shukan Asahi Geino le professeur Toshio Miyatsuka, qui en profite même pour préciser que les films sont visionnés par des responsables politiques et militaires avant de se retrouver disponibles sous le manteau. Pourtant, toute personne surprise en train de faire pénétrer sur le territoire de telles vidéos est passible de deux années dans des camps de travail. Pas de quoi décourager tous les candidats, d’autant plus que le circuit semble désormais bien rodé avec un passage par la Chine, où il est possible d’acquérir des lecteurs et des vidéos contrefaites. Du coup, l’hebdomadaire rapporte que nombreuses sont les comédiennes japonaises à jouir d’une grande popularité, à l’instar de l’ancienne actrice Mariko Kawana.
Mariko Kawana
Mariko Kawana
Mariko Kawana
Mariko Kawana
