Private attaque les tubes
Le studio européen entend frapper là où ça fait mal en portant plainte contre le tube Slutload.
Quelle attitude adopter contre le piratage ? En novembre dernier, Axel Braun avait porté plainte contre 7 098 internautes pour avoir piraté son film Batman XXX : A Porn Parody, via le réseau peer-to-peer BitTorrent. Mais la portée de cette action a été réduite de manière drastique après la décision d’un juge américain d’écarter 7 097 accusés de la procédure, estimant que leurs actions n’étaient pas liées les unes aux autres. Pas de bol pour le 7098e, mais pas de bol surtout pour les maisons de production qui voient là se compliquer les poursuites judiciaires contre les utilisateurs de réseaux peer-to-peer.
Aucune licence
Du coup, c’est contre l’un des principaux tubes, Slutload, que Private a décidé de porter plainte. Dans les motivations de ladite plainte, le studio basé à Barcelone estime que Slutload tire « un avantage financier et commercial significatif » de son contenu sans avoir acquis la moindre licence d’exploitation. « Ce site existe dans le but unique de tirer profit du travail des autres sans aucune autorisation », peut-on encore lire dans la plainte. Et pour montrer l’importance de ce site dans les habitudes navigation des internautes, Private précise encore que le site est classé 416e sur Alexa et attire chaque mois plus de 5 millions d’internautes aux États-Unis, générant ainsi « des millions de dollars de revenus annuellement ». Le studio européen réclame des dommages et intérêts ainsi que le transfert du nom de domaine.