En l’espace de deux semaines, le studio Vivid a vuAllie Haze et le réalisateur emblématique B. Skow dire bye bye. Quel est son secret pour faire fuir tout le monde ?
Le 5 juin sortira sur le site de Vivid Allie Haze : I love Sex. Malgré une allure banale, ce film symbolise un tournant important pour le studio. Il représente l’une des dernières apparitions de la délicieuse Allie Haze et du réalisateur B. Skow dans une production Vivid. Comment expliquer cette fuite des figures emblématiques de la boite ?
Marque de prestige pendant les décennies 80 et 90 grâce à l’innovant concept de Vivid girl imaginé par Steven Hirsch, Vivid faisait rêver toutes les jeunettes qui débutaient dans le porn. La compagnie a quasiment inventé le terme de pornstar en faisant signer des contrats d’exclu à toutes les plus jolies filles de l’époque. Ginger Lynn, Tera Patrick et bien sûr Jenna Jameson sont sorties des box de leur écurie. Vingt ans plus tard, le départ d’Allie Haze nous fait comprendre que la Vivid girl n’est plus qu’un rideau de fumée.
En 2011, attiré par l’aura de la brunette, Vivid lui met le grappin dessus et la signe comme contract girl. Engagée pour sa popularité à l’instar de n’importe quelle star de la télé réalité ayant tourné une sextape, le studio mise tout sur elle. Un an plus tard, alors que le buzz est retombé Allie Haze quitte le studio. « Je suis reconnaissante envers tous ceux chez Vivid qui m’ont aidé à faire de ma carrière ce qu’elle est aujourd’hui » confie l’héroïne de Star Wars XXX qui s’en va le sourire aux lèvres vers de nouvelles aventures.
Trois ans dans l’industrie ont suffi à la brunette pour tout rafler. En 20 ans, B. Skow n’a pas fini de tout donner au porn. Travailleur acharné, d’abord, en tant que photographe (Playboy, Hustler) puis sous la casquette de réalisateur (The Condemned, la série des Brand New Faces), B. Skow a, par son talent, contribué à la renommée. Le bonhomme marchait depuis un bout de temps avec Vivid avant d’annoncer la semaine dernière qu’il quittait le navire.
« J’ai eu toutes ces idées de films que je voulais réaliser mais qui n’étaient pas compatibles avec les paramètres des studios ». On comprend la frustration du réalisateur lorsque la majorité des films de Vivid sont des sextapes ou des parodies réservées à Axel Braun. Dans l’impasse, B. Skow s’est offert sa liberté en créant sa propre compagnie : Skow Digital. Dans la foulée, le producteur annonce son premier film Teen Sex Dolls avec un excitant casting composé de petites nouvelles (Jessie Andrews, Sabrina Taylor…). De la chair fraiche, une nouvelle compagnie, B. Skow refait dans le vrai porn.
Par Guillaume pour Hotvideo.fr
