La villa d’un particulier se transformait tous les week-end en sex club, le Cherry Pit. Son propriétaire vient de tomber sous le coup de la loi.
La cerise du Q
Tous les vendredis et samedis, la résidence de Jim Trulock se transformait en club échangiste. A Duncanville, dans la banlieue cossue de Dallas, la réputation du Cherry Pit (www.cherrypit.org) n’était plus à faire : la villa faisait régulièrement le plein, attirant tous les week-ends jusqu’à 100 libertins. La promulgation d’une ordonnance interdisant les sex clubs en périphérie urbaine a mis fin aux parties fines de Trulock. Ed Klein, son avocat, pense déposer un recours pour vérifier la constitutionnalité de cette disposition.
« Nous n’empiétons pas sur les droits du patron du Cherry Pit et de ses clients. Mais leur droit au plaisir a rogné sur celui de leurs voisins à la tranquillité. A nous de rétablir la donne », a déclaré Tonya Lewis, le porte-parole de la ville. Si des riverains se plaignent du bruit, ce n’est pas le cas de Jack Martin, un retraité. A son grand regret, le prix de sa propriété, à quelques rues du Cherry Pit, va maintenant baisser en flèche.
Par Nicolas Nykvist
Paru le 13 décembre 2007