A 90 ans, le pape du porno soft autrichien Franz Marischka casse sa pipe.
Franz Marischka,
le strudel du porno
C’est à la fois par goût de la défiance et pour contrer un atavisme cinématographique difficile à porter que Franz Marischka se lança dans la pornographie soft : son hit « Zizi l’impératrice », il l’avait réalisé pour mettre en boîte son oncle Ernst Marischka, le cinéaste de la meringue gnangnan « Sissi l’impératrice ». Mort à 90 ans, le neveu est unanimement salué comme le père du X et de l’érotisme en Autriche, dont il ne restera pas le plus grand cinéaste (du balai, voilà Michael Haneke !), mais probablement le plus divertissant.
Après avoir été un peu acteur, goûté au genre de la comédie musicale (bancale), il surfe dans les années 70 sur la vague du X. Comme souvent, les titres des pornos sont alors des merveilles d’esprit grivois : notamment « Les Minettes font la queue », « L’Homme au Pinceau d’or » et sa série « Pantalons de cuir ». Au fond, Franz Marischka restera un Max Pecas strudelisé.
Par Nicolas Nykvist
Paru le 20 février 2009