Private morose

À chaque fois, c’est la même rengaine. Une baisse du chiffre d’affaires de Private (19% de recul), des difficultés en Amérique du Nord, des ventes de DVD en berne et un optimisme de façade à propos du marché internet, notamment depuis le lancement de son site Private.com. Peu de nouveauté à espérer donc de l’annonce des résultats du groupe hispano-suédois pour le troisième trimestre 2011. Le directeur financier du groupe, Johan Gillborg, n’a même pas pris la peine de s’économiser un copie/collé…

DVD ?

« Dans le cadre de notre stratégie digitale, nous avons déterminé que la combinaison de la marque Private avec les principales plateformes de distribution de contenu constituait l’approche à suivre pour atteindre rapidement notre but dans cette économie changeante », explique-t-il dans un communiqué. Un discours identique à celui de l’an dernier… Il l’actualise juste légèrement en évoquant le support physique de ses films. « En 2011, le marché du DVD pour adulte a continué à se réduire. Nos ventes de produits physiques ont diminué de 37%. Néanmoins, le DVD est loin d’avoir disparu. Les fournisseurs de contenu qui parviennent à survivre dans le climat économique actuel contrôleront le marché du DVD à l’avenir ». Reste juste à déterminer si par DVD il entend réellement le support physique ou plus simplement le long métrage qu’il renferme habituellement. La différence est de taille et la récente initiative du studio basé à Barcelone de sortir ses titres sur supports digital suggère que la seconde hypothèse a le vent en poupe.